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Par Marlène Le 06/11/2019
MKS : Bonjour, vous faites partie des propriétaires des murs de la pizzeria Pizza 28 à Chartres, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Bonjour ! Effectivement je suis devenu en partie propriétaire des murs de cette pizzeria chartraine. Je travaille dans le e-commerce, je suis responsable commercial et j’exerce à Paris. C’est également la ville dont je suis originaire.
MKS : Comment avez-vous connu My Korner Shop ? Connaissiez-vous l’univers du crowdfunding auparavant ?
Je m’intéresse pas mal à tout ce qui est financement participatif et j’ai vu passer des articles de presse sur Internet, notamment un article paru dans Capital qui parlait de My Korner Shop. C’est à partir de là que j’ai commencé à creuser un peu plus.
De façon générale, je connais les plateformes de crowdfunding. Cet univers m’intéresse. J’ai déjà investi dans d’autres plateformes. J’ai d’autres investissements dans des projets de financement immobilier. Ce qui me plaît, c’est de pouvoir contribuer à l’économie réelle.
MKS : Connaissez-vous Chartres et/ou la pizzeria Pizza 28 ?
Je connais la ville de Chartres, mais je ne connaissais pas la pizzeria.
MKS : Vous avez été l’un des premiers investisseurs de ce projet chartrain, qu’est-ce qui a motivé cet investissement ? Pourquoi avoir choisi ce projet ?
Ce qui m’a motivé, ce sont les témoignages qui étaient sur le site. J’ai été séduit par le projet et ce qui me plaisait également c’est que contrairement aux autres financements participatifs que j’ai réalisés, là en l’occurrence, ça permettait aux pizzaïolos de pouvoir continuer à travailler dans ces murs et de rester impliqué dans la société. Je n’avais jamais vu d’équivalent jusqu’à présent sur cet aspect social de la démarche.
MKS : Quel a été pour vous l’aspect le plus important lors de cet investissement ?
C’est effectivement l’aspect commerce de proximité. J’étais en recherche d’une démarche sociale. Donc j’étais très content de découvrir la proposition de My Korner Shop. En fait, c’est mon premier investissement pour lequel l’aspect social a primé sur l’aspect financier.
MKS : Quel est votre rapport à la problématique des centres-villes actuellement ?
Je travaille dans le e-commerce, donc je contribue dans un sens à la fermeture de certains commerces et par rapport à ça je pense que c’est important de contribuer à revitaliser les commerces. Ma réflexion s’est posée parce que je vois bien ce qui se passe dans le e-commerce et les répercussions que ça peut avoir sur l’activité dans les centres-villes. A titre professionnel, je propose "le click & collect" dans mon activité qui permet de réceptionner les colis en boutiques afin que les clients puissent en profiter pour faire des achats en magasin. Mais, il n’y pas beaucoup d’autres possibilités par rapport à ça.
D’autre part, je viens de Paris, je suis né en région parisienne, mais je vois quand même cette dévitalisation. J’ai de la famille qui habite en province, du côté de Vichy et j’observe les difficultés qu’il peut y avoir et les fermetures de boutiques régulières. Je me sens concerné par rapport à ça. Donc le fait que le projet soit en province, à Chartres ça a été un déclencheur. Je trouve que la démarche est d’autant plus utile et contribuera à dynamiser la ville.
MKS : Comment s’est déroulé votre investissement sur notre plateforme de financement participatif ?
Du fait de mon expérience sur les plateformes de crowdfunding, j’ai l’habitude des inscriptions très détaillées. Je n’ai pas été surpris par les informations demandées. J’ai trouvé ça intuitif et détaillé, surtout pour des personnes qui n’auraient pas l’habitude de faire cette démarche. L’avantage c’est qu’il y a beaucoup d’informations. Donc je n’ai pas été rebuté, au contraire, c’est complet et rassurant.
MKS : Comment envisagez-vous les mois et années à venir ?
De mon point de vue, j’ai envie de parler de la plateforme My Korner Shop et du concept, plus que du projet en lui-même. L’idée c’est de contribuer à plusieurs projets et pas forcément avec des montants extrêmement élevés. Il ne faut pas oublier qu’il y a quand même un risque de perte en capital et donc par rapport à ça je préfère diversifier un maximum et parler du concept autour de moi pour que ce type de projet continue à être financé.
J’ai hâte de voir de nouveaux projets proposés et pouvoir en parler à mes proches.
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